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Nandrin Le directeur du CPAS a perdu son job : « J’ai bien existé ! »

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Pour les conseillers CPAS, c’est motus et bouche cousue..JPG

Denis Morrier réagit après l’annulation de sa nomination par le Conseil

Le Conseil de l’action sociale de Nandrin, réuni de façon anticipée ce jeudi soir, a bien voté le retrait de la délibération du Conseil du CPAS portant sur la nomination « irrégulière » d’un secrétaire (directeur général), le 5 juin 2013.
 
En cause ? 
Un manque de titres requis. 
 
Denis Morrier n’a désormais plus de boulot.
 
 « Je n’ai rien fait de mal, je n’ai ni volé ni triché », insiste-t-il.
 
Denis Morrier n’est plus le directeur général du CPAS de Nandrin.
 
Comme nous vous l’annoncions jeudi, le Conseil de l’action sociale a décidé de devancer le Conseil d’État (devant lequel a été introduit un recours par une candidate malheureuse) en faisant machine arrière :
 
il a voté, jeudi soir, le retrait de la délibération du 5 juin
2013 qui nommait le directeur général du CPAS, Denis Morrier.
 
Conséquence immédiate : ce dernier n’a plus de job. 
 
Il a dû quitter la séance quand le point le touchant a été abordé.
 Il n’est jamais revenu.
«Je le savais puisque c’est moi qui ai signé l’ordre du jour mais ce n’est jamais facile », confie-t-il.
 
En tant qu’ancien fonctionnaire, le Liégeois veut respecter un devoir de réserve.
 
 «Je ne porte aucun jugement sur la décision politique prise jeudi soir.
 
Elle touche à un poste, pas à ma personne.
C’est un acte administratif qui est enlevé. » 
 
Un acte administratif qui le concerne personnellement et directement, tout de même. 
«Certes. Je ne suis plus directeur général du CPAS de Nandrin », répond-il.
 
Précisons qu’il ne s’agit pas d’un licenciement,mais d’une annulation de nomination.
 
 De là à dire que Denis Morrier n’a jamais exercé,il n’y a qu’un pas… «J’ai existé au CPAS de Nandrin !, s’exclame-t-il.
 
Sinon, il y aurait un trou de dix mois…
 
 
Mes fiches de paie le prouvent », pointe-t-il. 
 
Hors de question de devoir rembourser ses traitements d’ailleurs.
 «Ce serait aberrant, inimaginable. »
 
Prend-il cette décision comme un désaveu de son travail ? 
«J’ai fait mon travail, ce n’est pas à moi de juger de sa qualité. 
Aucun problème avec les actes que j’ai signés.
 
Il y a une grande différence entre faire du bon travail et avoir les titres requis.
 
 Je ne suis pas persuadé de ne pas avoir les titres requis,
pour ma part ! Sinon je n’aurais pas postulé… Le CPAS a dû vérifier il y a un an et demi. 
 
Je ne suis pas un fraudeur.
 Et je rappelle que le Conseil d’État n’a pas encore rendu d’arrêt. » Denis Morrier remercie d’ailleurs le conseiller Guy Mottet d’avoir mis en avant son honnêteté. «Je n’ai rien fait de mal.
 
Je n’ai volé personne et n’ai triché nulle part », insiste-t-il. Quid de l’avenir ?
 «J’ai des pistes… », indique-t-il laconiquement.
 Malgré les remous juridiques et son passage à la trappe, Denis Morrier ne regrette pas d’avoir postulé.
 
 «J’ai rencontré des gens super », glisse-til.
 
Nous avons tenté de joindre Béatrice Zucca, la présidente du CPAS, sans succès. 
 
Quant aux conseillers de l’action sociale, le mot d’ordre était motus et bouche cousue.
 
«Nous avons convenu à l’unanimité de ne pas faire de commentaire »,confirme Guy Mottet, conseiller CPAS d’opposition (Tous Ensemble).
 
 
Article de ANNICK GOVAERS pour le journal La Meuse de Huy-Waremme du samedi 26 avril 2014
 
 

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