La commune a reçu un courrier du gouvernement wallon approuvant le plan d’ancrage nandrinois 2014-2016.
Ce dernier porte sur la rénovation de l’ancienne gendarmerie, rue de la Gendarmerie,pour y aménager 10 logements sociaux.
«Cinq logements seront créés dans les bâtiments de l’ancienne gendarmerie.
Les cinq autres seront installés dans la future annexe.
Quatre sur dix seront adaptables pour les PMR.
Les appartements sont destinés à une, deux ou trois personnes pour avoir un public mixte », détaille Daniel Pollain, échevin du logement à Nandrin.
Un investissement wallon de 800.000 euros ! Meuse Condroz Logement, l’opérateur institutionnel de la politique du logement public en Wallonie, assumera les surcoûts éventuels.
«Il n’y aura en principe pas d’intervention communale », confirme l’échevin EC.
Le bâtiment, dont un local est toujours occupé par quelques agents détachés de la zone de police du Condroz, est propriété de la commune de Nandrin.
«Nous l’avons acheté en deux phases il y a quatre et deux ans.
Nous mettons le tout (le terrain aussi) à disposition de MCL via un bail emphytéotique, en restant propriétaires donc. »
Les travaux devraient démarrer d’ici... 5-6 ans. «C’est effectivement très long.
Trop.
Mais c’est le temps qu’il faut pour mettre en oeuvre le plan d’ancrage au niveau administratif : un marché public de MCL pour désigner un architecte, qui va réaliser des plans qui devront être approuvés (l’urbanisme sera consulté.
Le Collège aura donc son mot à dire), un marché public pour choisir un entrepreneur qui réalisera les travaux...
Bref, cela prendra 5-6 ans avant que ces travaux ne débutent et une dizaine d’années pour qu’ils se terminent », estime Daniel Pollain.
Avec ces 10 logements publics supplémentaires (en plus des 3 actuels, bientôt 7), Nandrin passera le cap symbolique du 1% de logements publics, certes loin derrière la norme régionale (10 %).
«Le paradoxe est que plus on construit du privé à Nandrin, plus le taux de logements publics diminue, malgré les efforts fournis.
Mais la part grimpe progressivement, on est satisfait », ajoute le Nandrinois.
Quid des quelques policiers toujours en service au rez-dechaussée de l’ex-gendarmerie ?
«Il faudra retrouver des locaux pour eux. Que ce soit dans le projet d’une nouvelle administration communale ou ailleurs, il faudra prévoir un espace pour eux.
D’ici cinq-six ans, on y verra plus clair », conclut-il.
Article de ANNICK GOVAERS pour le journal La Meuse H-W du 23 avril 2014