Le conseil communal de Nandrin a approuvé mardi soir la convention d’occupation précaire des installations sportives du Péry par une structure de jeunes, interlocutrice de la commune.
Une façon de protéger l’outil coûteux (2,5 millions) à long terme. Pour entretenir les terrains synthétiques, la commune a acheté une sorte de petit tracteur avec filet.
Les premiers joueurs fouleront le gazon synthétique ce week-end.
Une fois n’est pas coutume, le conseil communal de Nandrin s’est déroulé sans anicroche, mardi soir.
Des débats sereins et un engouement général pour le point 7, à savoir la convention d’occupation précaire des installations sportives du Péry par l’asbl R.E.S.T.N.
«Le 25 mars est une date à marquer d’une pierre blanche.
Elle marque la fin d’un long parcours, l’aboutissement d’un travail initié par l’ancienne majorité », s’est réjoui le conseiller communal « Pour Nandrin », Marc Evrard.
En effet, c’est en 1995 que naît l’idée d’un hall omnisports à Nandrin. La majorité finit par renoncer à ce projet, vu le coût, et opte plutôt pour complexe footballistique.
Soit une nouvelle cafétéria buvette et un terrain synthétique.
Alors échevin, Benoît Ramelot propose un deuxième terrain synthétique, à peine plus cher grâce à l’intervention provinciale.
Le marché est coupé en deux: le premier lot concerne la construction de la buvette et cafétéria ; le second la pose de deux terrains synthétiques. Problème : l’entreprise qui a remporté le marché buvette tombe en faillite.
Le chantier cafétéria s’est finalement achevé il y a un an. Côté terrains synthétiques, tout était bloqué chez le ministre... jusqu’en 2013.
Les travaux ont démarré en septembre et sont terminés depuis un mois et demi. La réception provisoire a eu lieu et l’inauguration officielle (peut-être en présence du ministre) se déroulera en mai.
Ultime étape : la mise à disposition des infrastructures, donc la signature de la convention d’occupation des installations.
Le Conseil a approuvé hier la convention précaire.
«De la sorte, on teste le système pour essuyer les plâtres d’ici la fin de la saison et rectifier les choses dans la vraie convention », précise Michel Lemmens, le bourgmestre.
Pour gérer et entretenir le site, l’option choisie est la suivante : une structure asbl jeunes avec des représentants du club de foot et de la commune.
«De la sorte, on garde un droit de regard.
On veut offrir un outil de formation aux jeunes joueurs.
Et puis, cela ouvre la porte à des subsides régionaux. » La «vraie » convention, si tout va bien, devrait être conclue fin juin.
«Nous espérons pouvoir participer à son élaboration », a glissé le conseiller Tous Ensemble Benoît Ramelot.
Le point a été voté à l’unanimité moins une abstention du conseiller EC Guy Brassel.
Article de ANNICK GOVAERS pour la journal La Meuse de Huy Waremme du 27 mars 2014
La plainte du conseiller n’a pas abouti
Dans les communications en début de séance, le bourgmestre a lu un courrier du ministre Furlan qui déboute la plainte du conseiller « Pour Nandrin », Bodgan Piotrowski.
Celui-ci avait fait appel au ministre pour signaler ce qui consistait entre autres, selon lui, en un harcèlement.
Le différend tourne autour de panneaux photovoltaïques placés chez le conseiller et verbalisés par un agent sanctionnateur la commune.
«Il n’y a pas d’indice suffisant pour intervenir.
Et il n’est pas anormal de donner lecture de documents au conseil communal public », a répondu le ministre.
Le groupe « Pour Nandrin » avait, dans un premier temps, écrit au ministre de tutelle, pour se plaindre des mêmes faits, sans succès.