La famille Henry a construit un troisième hangar de 2.400 m2 .
Vendredi, c’est portes ouvertes !
L e public est invité à découvrir les nouvelles installations de la famille Henry de Nandrin, ce vendredi dès 14 heures. Pour l’instant, le nouveau hangar est vide, mais dans quelques jours, l’élevage de volailles va passer de 52.000 à 100.000 poulets de chair.
C’est blessé mais en forme qu’Alain Henry, agriculteur nandrinois, s’apprête à recevoir les visiteurs rue Baimont ce vendredi à partir de 14 heures.
« J’ai fait une chute de 4,4 mètres en glissant de l’échelle sur le toit, mais ça va. J’ai le sacrum fracturé, je marche juste plus lentement, confie-t-il.
Je profite que les poussins ne soient pas encore arrivés et que les installations sont prêtes pour montrer le nouveau hangar aux personnes intéressées. Beaucoup de poulaillers voient le jour un peu partout, c’est l’occasion pour le public de se rendre compte par lui-même. C’est le constructeur Meta System qui m’a demandé d’organiser une journée portes ouvertes et j’ai accepté ». C’est le troisième hangar à poulets qui sort de terre, rue Baimont.
« Le premier date de 1996, quand je me suis lancé dans l’élevage de 20.000 volailles. Je suis passé à 52.000 poulets, en 2000. Le toit d’un poulailler s’est effondré à cause de la neige le 24 décembre 2010, il a fallu le reconstruire. Aujourd’hui, mon fils Maxime revient à la ferme, d’où la volonté de nous agrandir.
Je garde nos 35 vaches laitières sur le côté, ma femme y tient », précise le Nandrinois qui s’occupe de ce qu’on peut qualifier d’un élevage industriel de volailles, même s’il préfère qu’on parle d’élevage professionnel. Maxime Henry continuera à travailler à mi-temps comme commercial chez son employeur actuel et rejoindra la ferme familiale le reste du temps.
Une demande de permis unique pour le nouveau hangar avait été une première fois recalée par la Région en 2013, à cause d’un rapport négatif des pompiers sur la résistance au feu des panneaux sandwich (en polymère). Le recours introduit n’avait pas changé la donne.
« Nous avons donc ré- introduit une nouvelle demande en réglant les petites bêtises de la première fois. Nous avons obtenu le permis en août dernier. »
Le terrassement a ainsi débuté fin septembre, et le montage du hangar le 11 février, peu après le passage du ministre Christophe Lacroix au sein des installations nandrinoises. « On a mis un système de ventilation unique en Wallonie en ce qui concerne les poussins. Il récupère les pertes de chaleur dans le plafond », explique Alain Henry.
Les trois hangars des Henry abriteront, à partir du 19 avril, 100.000 poussins, soit une augmentation de 48.000 têtes. La souche Ross a été sélectionnée pour sa rapidité de croissance. « Tous nos poulets sont vendus en Belgique. C’est un marché en progression dans notre pays, de plus en plus de Belges mangent du poulet. »
Article de ANNICK GOVAERS source Sudpresse http://journal.sudinfo.be/ 14 avril 2016