Sur certains modèles de voiture, l’emplacement de la plaque minéralogique est situé très bas sur la carrosserie. C’est notamment le cas de l’Opel Meriva ou de la Peugeot 508.
La boule de l’attache-remorque peut masquer partiellement les deux lettres du centre, compliquant la reconnaissance de l’immatriculation sur la photo flash du radar.
Attention, c’est illégal et vous risquez une amende salée si le policier n’est pas certain de votre bonne foi.
« Rien ne peut empêcher la lecture d’une plaque », rappelle le commissaire Olivier Quisquater, responsable de l’émission « Contacts ».
« Il nous arrive effectivement de verbaliser des véhicules dont l’attache-remorque cache les lettres. Le policier a le choix entre deux sanctions : soit il opte pour l’amende de base à 55 euros, soit il estime qu’il y a une volonté délibérée d’échapper aux poursuites en cas d’excès de vitesse.
L’amende peut alors se chiffrer à plusieurs centaines d’euros », précise le spécialiste de la sécurité routière. Par ailleurs, l’agent peut mentionner dans son procès-verbal l’obligation pour le conducteur de représenter à la police le véhicule remis en règle.
UN MODÈLE AMOVIBLE
Si la plaque est trop basse, la seule solution consiste à installer une attache-remorque amovible qui sera uniquement déployée au moment du tractage. La police n’est pas la seule avec laquelle le propriétaire de la voiture risque d’avoir un problème.
« Lors du passage au contrôle technique, nous nous assurons de la bonne lisibilité de la plaque », prévient Marie De Backer porte-parole du Goca, la fédération des entreprises d’inspection automobile. Le préposé contrôle si tous les chiffres et les lettres sont présents sur la plaque.
Cette dernière ne doit pas être recouverte d’un film réfléchissant, ni présenter d’autres trous que ceux prévus. « Il y a aussi des dimensions à respecter.
La plaque ne peut pas être à plus de 30 centimètres du bord inférieur de la voiture », ajoute Marie De Backer. Et évidemment, il ne faut pas que l’attache-remorque soit mal placée.
Le véhicule qui ne satisfait pas à ces règles reçoit un certificat de circulation dont la durée est limitée à trois mois, le temps que les adaptations requises soit faites.
Article de Y.H. source info Sudpresse http://journal.sudinfo.be/ 8/03/2016