Le fonds des calamités pourrait intervenir
Resa a envoyé un courrier à tous les élus dont les communes ont été touchées par les pannes d’électricité survenues lors de la tempête de neige. Une réunion avec les bourgmestres concernés va être organisée.
« Une première réponse satisfaisante », estime le bourgmestre de Hannut qui évoque aussi les pistes envisagées pour permettre l’indemnisation des particuliers.
Dès le lundi qui a suivi la panne géante d’électricité qui a touché la Hesbaye, Manu Douette et quatre autres bourgmestres concernés ont envoyé un courrier à Resa demandant une rencontre avec les responsables du groupe.
« Dans ce courrier, nous avons posé trois questions, précise Manu Douette
1) L’étendue des dégâts et l’estimation du temps de réparation,
2) Les problèmes de communication entre Resa et les commues,
3) Les procédures de dédommagement. » En ce début de semaine, Resa a donc envoyé un courrier aux élus annonçant qu’une rencontre avec les bourgmestres allait être programmée : « C’est une première réponse satisfaisante, affirme Manu Douette.
J’espère que cette rencontre va être constructive. »
Sur le plan d’éventuelles indemnisations des particuliers touchés par la panne, la lettre de Resa ne dit pas grand-chose.
« Si ce n’est qu’il appartiendra à son organisme assureur de prendre position sur l’éventuelle indemnisation des dommages ».
Le bourgmestre de Hannut précise : « La responsabilité de Resa ne peut être mise en cause que si la panne a été provoquée par sa faute. Si des événements exté- rieurs provoquent cette panne, il n’y aura pas d’indemnisation. »
D’autres pistes existent : « Le fonds des calamités pourrait éventuellement être activé, mais pour ce faire il faut que la tempête de neige soit reconnue comme catastrophe naturelle.
Nous avons déjà transmis une vingtaine de plaintes en vue d’appuyer cette démarche ».
Enfin dernière solution pour les particuliers : leur assurance familiale privée : « Pour les électro endommagés, cela fonctionne. »
Pour les particuliers, la perte est généralement limité à 2 ou 300 euros, mais pour certains indépendants l’ardoise se chiffre en millier d’euros : « Le gérant d’une friterie a dû jeter toute sa marchandise.
Un fermier a également perdu toutes ses poules, à cause d’une panne d’aération et n’a pas pu traire ses vaches.
Nous nous battons pour ces indépendants. »
Article de A.B source Sudpresse du 29 janvier 2016