Didier De Smedt est la nouvelle star de Nandrin !
Joueur de foot de l’équipe provinciale d’Yvoir B, il fait partie du casting de l’émission « Les héros du gazon ».
Avec plus de 350.000 téléspectateurs chaque semaine et des centaines de spectateurs à chaque match, il ne peut plus faire ses courses sans être reconnu.
Et parce qu’il a connu la pauvreté, il a décidé de mettre sa toute nouvelle notoriété au service de Viva for Lif.
0 Vous avez quitté la région d’Yvoir pour vous installer à Nandrin récemment… Oui, nous vivons à Saint-Séverin depuis le mois d’août. Nous y sommes très bien, c’est calme et il y a aussi un côté petite ville avec les commerces.
0 Nandrin ou un autre club de la région a déjà essayé de vous recruter ?
J’ai déjà des contacts avec le club nandrinois pour entraîner les jeunes.
Ça me plairait. Quant aux autres clubs, dimanche, après le match contre Havelange, Marchin m’a proposé d’aller jouer chez eux. Pourquoi pas dans quelque temps ? Pour l’instant, je continue à jouer avec Yvoir, mais faire une heure de voiture pour aller à l’entraînement ce ne sera pas possible indéfiniment… 0 Qu’est-ce qui explique pour vous l’engouement suscité par les Héros du gazon ? Je pense que les gens se reconnaissent à travers nous.
Tous ceux qui ont fait un peu de sport en équipe ont un jour croisé un Philippe qui crie tout le temps, un Robin qui adore le foot mais n’en touche pas une ou un Luc qui râle…
Vous avez encore des contacts avec Léo Van Der Elst ?
On se parle via Facebook toutes les semaines, il a promis d’être à Loncin (1). C’est vraiment un gars super ! Une icône du football qui m’a appris beaucoup de choses.
0 Vous avez perdu 24 kilos lors de l’émission, on vous félicite à ce propos ?
J’ai beaucoup de messages qui concernent cette perte de poids. Je dis aux gens que si j’ai réussi à le faire en quatre mois, tout le monde peut le faire.
Ce lundi, vous participez à la Tribune, vous avez tourné dans « Un gars, un chef », vous vivez comment cette popularité ?
Comme un rêve…
Petit, j’en rêvais, là on m’apostrophe au restaurant, dans les magasins…
J’en profite au maximum tout en gardant les pieds sur terre.
Je sais que dans trois ou quatre mois on nous aura oubliés.
Vous avez décidé de mettre cette petite notoriété au profit de Viva for life ?
La pauvreté je sais ce que c’est. J’ai toujours eu envie de faire quelque chose pour les enfants, mais avant, je n’avais pas grandchose à donner… Là, j’ai l’occasion d’en faire un peu plus.
J’espère bien qu’ensemble nous parviendrons à recueillir 10.000 euros, ce serait génial.
PROPOS RECUEILLIS PAR AURÉLIE BOUCHAT
à noter Le 19 décembre, à 12 h, la bande à Liurno rencontre les Héros du gazon au hall des sports de Loncin.