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Le petit-fils de Philippe Garot de Nandrin, un as du tennis

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Jules Garot (9 ans) est le meilleur joueur de la province

Grâce à un coup droit efficace, Jules Garot, tennisman de 9 ans, accumule les victoires. Tant et si bien que ses deux étagères croulent sous les coupes et les médailles.

La saison dernière, sur 64 matches disputés, il en a remporté 49. Fin octobre, il a gagné le Critérium de l’AFT, l’Association francophone de tennis, qui récompense le joueur qui a accumulé le plus de points (donc de victoires en tournois) de la province. Au Circuit de l’Espérance de Mons fin mars, il est premier au niveau régional et deuxième des quatre provinces francophones. Pour atteindre le plus haut niveau et devenir un joueur de tennis professionnel (son rêve), le petit Nandrinois s’entraîne dur. Six fois par semaine, à raison de 1 à 3 heures de pratique par séance.

« Il y a les cours avec l’AFT, le mercredi et le samedi, puis au TC du Condroz lundi, jeudi et vendredi. Et le dimanche, je joue en libre avec un copain », nous détaille Jules Garot, écolier à Saint-Séverin. Sans compter le hockey qu’il pratique deux fois par semaine. Un emploi du temps très chargé depuis le mois de septembre que sa maman évalue attentivement. « Pour le moment, le bulletin est bon, on verra si ça continue. Je trouve que c’est beaucoup de tennis, peut- être trop, mais Jules est demandeur. On ne le pousse absolument pas», souligne Frédérique Lamberigts.

Voisin du Tennis club de Nandrin tenu par ses grand-parents, dont l’ancien joueur du Standard Philippe Garot, Jules n’a que quelques mètres à faire pour assouvir sa passion. Et il peut compter sur sa famille pour tous ses dé- placements. «Il a de la chance de nous avoir car, moi, je devais traverser Verviers tout seul pour aller m’entraîner », se rappelle en souriant Philippe Garot. Joueur au Standard de Liège entre 1974 et 1980, il ne regrette pas que ni son fils Anthony ni son petit-fils ne suive son exemple en football.

«J’aime autant ! Mon plus jeune fils a un temps fait du foot et on disait qu’il était pistonné... Il a arrêté et c’était mieux ainsi. Je suis très fier de mon petit Jules, je suis son plus fervent supporter! En fait, il n’y a que moi dans ma famille qui ai fait du foot, mon père pratiquait le hockey, les autres le tennis.

C’est très bien que Jules prenne cette voie, comme son papa », commente-t-il. «J’aime bien le foot mais je n’en fais qu’à l’école ou dans le jardin. Je préfère le tennis et le hockey », glisse Jules. S’il a le goût de la compétition comme son papy, Jules ne se met pas martel en tête pour arriver au sommet.

« Ce que j’aime, c’est jouer contre mes copains. Il n’y a pas de rivalité entre nous, on s’amuse toujours bien », confie-t-il.

Source Sudpresse article de ANNICK GOVAERS

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« Le Standard n’a que ce qu’il mérite »

Philippe Garot a débuté sa carrière au RCS Verviers, avant de rejoindre l’AS Eupen puis le Royal Daring Club Molenbeek (devenu après la fusion le Racing White Daring de Molenbeek). Il est entré au Standard de Liège avec lequel il a joué six saisons et plus de 200 matchs, de 1974 à 1980.

Philippe Garot a été transféré au KSK Beveren, avec lequel il a remporté un Championnat de Belgique et une Coupe de Belgique. Il est revenu au RWDM en tant que joueur et entraîneur.

A la fin de sa carrière, il a repris le TC du Condroz à Nandrin. A 67 ans, Philippe Garot continue à suivre le Standard, mais moins assidûment qu’avant. « Je suis resté en contact avec les joueurs Christian Piot et André Gorez.

Je suis de loin car j’ai beaucoup de travail au tennis et Jules occupe une grande partie de mon temps », rigole-t-il.

Que pense-t-il du niveau actuel du Standard ?

« Ils n’ont que ce qu’ils méritent.

Du temps de Roger Petit, c’était autre chose. C’était un ancien joueur qui savait ce qu’il faisait.

Aujourd’hui, tout tourne autour de l’argent. » 

 


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