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Rencontre avec Antoine Demoitié de Nandrin et Gaëtan Bille, les deux amis de Wanty-Groupe Gobert

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L’un vient de se marier et fête ses 25 ans ce vendredi. L’autre vient de signer sa meilleure saison. À l’automne d’un exercice 2015 de haute facture, Antoine Demoitié et Gaëtan Bille ont pu officialiser leur avenir commun.

Les deux potes rejoindront Wanty-Groupe Gobert, une équipe continentale professionnelle belge (D2) qui compte déjà le Hombourgeois Kévin Van Melsen dans ses rangs. Sur le parvis de l’église de Tilff, nous avons rencontré les deux Liégeois à la veille de leur départ pour le Chrono des Nations

 

2015 fut, pour vous deux, votre plus belle année ?

 Gaëtan Bille : « Mon bilan est en effet très positif, régulier, avec de bons résultats. Je retiens surtout mon Tour de Belgique où j’ai dû me battre une semaine pour terminer troisième. Par contre, quatrième au National et au GP de Wallonie, c’est une belle performance, mais la plus laide place !»

 Antoine Demoitié : « En 2015, j’ai continué ma progression. J’ai été plus régulier sur les grandes courses, même s’il me manque une grosse victoire. J’ai aussi été malchanceux au TRW, où je me sentais très bien. Mais je décroche un contrat professionnel, mon épouse a obtenu son diplôme et je me suis marié le week-end dernier : c’était l’année parfaite !» Après avoir été équipiers au Pesant, en 2010, vous défendez à nouveau les mêmes couleurs en 2016…  A.D.

: « Cela a clairement joué un rôle dans notre choix. Souvent, on se projetait : « Imagine, si on pouvait être dans la même équipe ». Y penser était déjà grisant, mais ici ça se concrétise. C’est vraiment motivant !»

 G.B. : «Il est vrai qu’on a toujours cherché à courir ensemble. Le sport au plus haut niveau, c’est beaucoup de déplacements. Donc quand on peut partager la chambre avec un ami, c’est mieux !»

Malgré les différences de maillot, vous étiez déjà de fameux potes ! > A.D. :« Presque tous les jours, nous roulons ensemble. Parfois, un de nous deux est moins motivé pour partir s’entraîner. Donc on se booste mutuellement. Nous rencontrons un bon équilibre entre nous deux, ce qui nous a permis de réaliser une bonne saison.» > G.B. : « Chez Lotto, c’était moins évident car le calendrier était fort différent. Maintenant, on se rencontre souvent ici, à Tilff, on pédale quelques heures ensemble puis chacun rentre chez soi. Et chaque hiver, nous partageons un appartement à Malaga, au Sud de l’Espagne, où nous profitons du soleil pour préparer la nouvelle saison.»

Antoine, c’était le bon moment pour passer pro ?

G.B : «Je pense que l’idéal pour lui aurait été de monter un an plus tôt, mais la conjoncture n’était pas évidente.»

 A.D. :«Je fête mes vingt-cinq ans ce vendredi, j’espère que ma carrière est lancée. J’ai couru trois ans chez Wallonie-Bruxelles, et j’avais besoin de changer d’air, de découvrir un autre programme.

Wallonie me proposait deux ans de contrat, mais Wanty un calendrier plus attractif, en World Tour. Quoi qu’il en soit, je quitte Wallonie en bons termes, et je sais que je pourrai toujours frapper à la porte de Christophe Brandt ou Fred Amorison si j’ai besoin de conseils.» Pour toi Gaëtan, ce retour en continental, chez Vérandas Willems, après deux ans chez Lotto fut un mal pour un bien ?

 G.B. : « L’expérience Vérandas Willems fut géniale, et l’équipe m’avait fait une proposition intéressante financièrement.

Mais c’est un moment important pour ma carrière de repasser en conti pro, avec un calendrier plus qualitatif. Je vais avoir 28 ans, donc je n’ai plus le temps d’apprendre. Chez Wanty, je bénéficierai de plus de liberté qu’en World Tour. Mais je devrai tout de même travailler dur pour me dé- marquer, c’est vraiment stimulant. Car mentalement, tu te prépares différemment pour les classiques ardennaises que pour la Top Compétition !» Qu’attendez-vous de 2016 ?

 A.D. : «J’aimerais découvrir les classiques, et le Tour des Flandres. Le calendrier est encore à discuter avec l’équipe, mais l’ambiance des Flandriennes me donne envie d’embrasser les pavés. Ensuite, on verra bien. Mais je ne me vois pas encore sur une course comme le Giro.»

 G.B. : « Mon programme sera axé sur les classiques wallonnes, même si je sais que le niveau y est très élevé. Ensuite, je me concentrerai sur les courses d’une semaine comme le Tour de Belgique, le TRW et l’Eneco Tour. Le Giro, j’ai déjà découvert !»

Source Sudpresse article de  UN REPORTAGE DE MAXIME SEGERS

 

 


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