En région liégeoise, des piquets sont installés devant les principales administrations. Toutefois, aucun rassemblement particulier n’est prévu, et l’aéroport de Liège ne semble pas perturbé par les arrêts de travail dans les transports en commun. Par ailleurs, une quinzaine de membres de la FGTB, qui a décidé de marquer son soutien à l’initiative de la CGSP, sont présents depuis 06H00 au pied du site de la centrale nucléaire de Tihange.
«Suite à une concertation préalable, les manifestants ont laissé rentrer sur le site les équipes travaillant sur l’unité pour diriger la centrale en toute sécurité, ainsi que les membres de la direction», a indiqué Serge Dauby, le porte-parole du site tihangeois, contacté par l’agence Belga.
Ailleurs dans la région, des piquets sont installés devant bon nombre d’administrations et d’écoles, selon la CGSP. Les hôpitaux fonctionnent en service minimum, le courrier n’est pas distribué, la CILE (compagnie intercommunale liégeoise des eaux) est également perturbée.
Un barrage filtrant a été mis en place à hauteur de la maison communale de Chaudfontaine, commune du ministre des Pensions Daniel Bacquelaine, «pour embêter d’abord ceux qui nous embêtent le plus», selon Joël Thone, secrétaire régional intersectoriel de la CGSP Liège.
Le réseau du TEC Liège-Verviers est quant à lui «actuellement à l’arrêt». «Sous réserve de blocage, seuls les autobus du dépôt de Stembert et des sociétés privées circulent. Toutefois, en région liégeoise, les lignes privées sont limitées à la périphérie», est-il précisé. Le personnel de l’Infotec n’a pu accéder à ses bureaux, et les «Espaces TEC» de Robermont, Jemeppe, Liège (Saint-Lambert et Guillemins) et Verviers sont inaccessibles.