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Clik here to view.Il apprend, le même jour, son licenciement
Alors qu’il était marié, Tommaso n’a jamais posé un seul geste de violence envers sa femme… à l’exception de deux reprises.
Cette fois où, le même jour, il a appris qu’elle le trompait avec son meilleur ami et qu’il allait être licencié.
Dans ce contexte, face au tribunal, le parquet a changé son réquisitoire
Tommaso a 49 ans.
C’est la première fois qu’il met les pieds dans un tribunal, du moins, en tant que prévenu.
Le Nandrinois peine à s’exprimer, tant sa timidité et sa pudeur l’empêchent de dévoiler sa vie personnelle.
Car il fait face au tribunal correctionnel de Huy, ce mercredi, pour des faits de coups et blessures envers son ex- épouse.
C’était en septembre 2013.
Tommaso l’aurait étranglée, bousculée jusqu’à ce qu’elle se cogne la tête contre une barre et poussée, alors qu’il était énervé.
« Le même jour, j’ai appris que ma femme me trompait avec mon meilleur ami et que je figurais sur la liste des personnes qui allaient être licenciées dans mon entreprise.
Ce n’était pas une très bonne journée », arrive-t-il finalement à expliquer au juge. Pour le reste, l’assemblée n’en saura pas plus.
«Je préfère ne pas parler de tout ça comme ça… », baragouine-t-il entre ses dents.
Son avocat, Me Vanderweckene, explique alors que Tommaso a écrit une lettre de 5 pages, dans laquelle il relate le contexte de sa relation matrimoniale.
Et le courrier est remis au président du tribunal, ainsi qu’à la substitut du procureur du Roi.
Cette dernière avait requis une peine de travail de 80 heures le concernant.
Une fois la lettre en main et après en avoir parcouru quelques lignes, la magistrate est revenue sur sa citation.
« Au vu de ce contexte, je requiers plutôt une suspension simple du prononcé », lance-t-elle. Un revirement de situation rarissime au sein d’un tribunal, d’autant que c’est la condamnation qui avait aussi été demandée par la défense.
L’assemblée ne saura pas davantage ce qui était décrit dans le courrier de Tommaso.
L’on sait juste que la tension était palpable au sein du couple et que, l’ex-épouse, menant une relation adultère, critiquait beaucoup son mari.
« Aujourd’hui, c’est chacun pour soi», a expliqué le prévenu, « elle a refait sa vie et l’on s’entend bien, uniquement pour la garde alternée des enfants. »
Le Nandrinois sera fixé sur son sort le 22 avril prochain.
Source SudPresse
article de ED
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