Le Collège a désormais porté son choix sur une résidence services.
Attention, on n’en est qu’aux balbutiements du projet mais la volonté est bien là.
Une résidence- services est l’intermédiaire entre un logement classique et un home.
Concrètement, la personne âgée vit de façon autonome dans un appartement de 55 m2 max, tout en partageant ses repas (si elle le désire) dans un espace communautaire pour tisser du lien social, et en bénéficiant de toute une série de services : soins infirmiers,
médicaux, aides à domicile, livraison de repas, aide ménagère etc.
Une réalité qui correspond bien au tissu social du CPAS de Nandrin qui compte très peu de RIS.
«L’objectif est de maintenir les aînés le plus longtemps à domicile », confirme Daniel Pollain, échevin du 3e âge et du logement.
«Nandrin est merveilleusement placée pour accueillir ce type de structure.
C’est le Schéma de développement territorial qui le dit (rejeté par le conseil communal et qui revient sur la table du Conseil ce mardi NDLR).
Il y a en effet de nombreux hôpitaux alentours et des maisons de repos.
Par ailleurs, le vieillissement de la population se fera particulièrement sentir chez nous. »
L’idée figurait déjà dans les cartons du règlement communal d’urbanisme (refusé par le ministre mais approuvé par le Conseil) et trottait dans la tête du Conseil consultatif des aînés.
UNE VINGTAINE DE LOGEMENTS
Il est prévu de créer une vingtaine de logements, à 140.000 euros/appartement.
Le bâtiment actuel sera- t-il détruit ?
«Pas forcément.
Ce sera à l’auteur de projet de soumettre ses propositions en fonction de ce qu’il est possible de faire », répond Daniel Pollain.
Quant au financement, un partenariat public privé est envisagé.
«La résidenceservices figure parmi les projets du GAL, elle pourrait bénéficier de subsides européens.
Mais aussi de la Région grâce au SDT sans oublier le plan d’ancrage », détaille l’échevin.
L’ouverture n’est cependant pas pour demain.
«Il faut d’abord que le CPAS ait déménagé. »
Donc que la superstructrure commune-CPAS soit opérationnelle.
La vente de la propriété du CPAS ne devait-elle pas financer en partie ce rapprochement ?
« Il n’a jamais été question de se séparer du terrain.
Même sans vendre, nous avons les moyens de réaliser ce projet, avec subsides, car Nandrin est une des rares communes à ne pas être endettées. »
Article de Annick Govaers pour La Meuse H-W