«Nous nous dirigeons en effet vers cette option là », déclare Michel Lemmens,le bourgmestre de Nandrin.
«Nous sommes dans une situation particulière, où il la paupérisation n’est pas importante.
Les revenus d’intégration sociale ne sont pas non plus nombreux.
Le contexte est donc spécial et le CPAS n’est pas un acteur clé dans le fonctionnement de la commune.
Il s’agit pour nous d’une évidence de rassembler les moyens des deux institutions. »
Mais cette fusion n’entraînerait aucune perte d’emploi.
«Les services seraient rationalisés et les différents employés seraient intégrés dans les services communaux »,rassure le bourgmestre.
Il ne sera cependant pas question de discuter des problématiques sociales au sein du conseil communal.
Le conseil du CPAS sera conservé malgré la fusion.
«Notre souhait n’est pas d’avoir un seul conseil pour les deux institutions.
Nous ne nous inscrivons pas dans une logique à la flamande.
Le conseil communal n’est pour moi pas le bon endroit pour parler de la problématique sociale de certaines personnes ou de discuter du fait de
donner une aide à quelqu’un.
Il doit rester un lieu de débat politique.»
Même si la fusion ne sera pas encore opérationnelle, le CPAS et la commune se retrouveront bientôt au sein d’un même bâtiment.
«Nous avons passé une décision de principe de rassembler physiquement ces deux pôles.
Cela se fera par la construction d’une nouvelle aile à l’administration communale »,conclut Michel Lemmens.
Article Cédric .W. Pour La Meuse