Ces nouveaux outils tourneront dès lors dans les différentes localités.
«Plutôt que de sortir une telle machine une fois toutes les cinq semaines, nous nous sommes dit que plusieurs communes pourraient s’en servir.
Les deux désherbeurs reviendront donc toutes les trois ou quatre semaines dans une entité selon le système de tournante que nous avons instauré », explique Jean-François Pecheur, le directeur du GAL Pays des Condruses.
Ces deux machines qui fournissent de l’eau chauffée à 99 degrés permettront d’entretenir différents espaces du territoire,comme les cimetières, les places...
«Les désherbeurs vont servir à traiter les mauvaises herbes, sur toute une zone grâce aux deux lances.
La surface sera attaquée, mais aussi les graines qui sont dispersées tout autour.
Les racines seront également attaquées.
Nous avons fait des tests et nous pouvons traiter 1.000 mètres carrés de l’heure.
La vitesse d’avancement du travail est donc plus élevée. »
La remorque de 800 kilos qui contient le désherbeur est très compacte et peut donc passer partout.
«Et si ce n’est pas le cas, des tuyaux de 25 et 45 mètres reliés aux lances manuelles permettront aux ouvriers d’atteindre les endroits les plus éloignés.
Un réservoir de 450 litres est aussi intégré.
Mais il y a possibilité de l’alimenter directement et donc d’augmenter la durée du travail. »
L’investissement de 70.000 euros pour les deux machines n’a quasi rien coûté aux communes de Marchin, Modave, Nandrin, Tinlot,Clavier, Ouffet et Anthisnes.
«Nous avons obtenu subside de 50.000 euros de la part de la Loterie Nationale et le GAL est intervenu pour 10.000 euros », conclut Jean-François Pecheur.
Article de C.W. pour la Meuse