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Le harcèlement, le fléau numéro un à l’école!!! et à Nandrin ?

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La violence psychologique (harcèlement…) reste le premier fléau à l’école, à analyser les coups de fil d’enseignants ou de parents aux deux numéros verts qui leur sont réservés. 
Plus d’un appel de prof sur deux et deux coups de fil de parents sur trois la dénoncent.
 
Le double numéro vert, c’est une initiative de l’ex-ministre Marie-Dominique Simonet. 
En septembre 2010, elle en ouvrait un aux acteurs de l’école.
 L’objectif était clair : informer et soutenir les enseignants (mais aussi les directeurs,éducateurs, etc.) qui rencontrent des difficultés, particulièrement les victimes d’actes de violence. Un second numéro (0800/95.580) sera lancé au printemps 2012 ; la philosophie est la
même, sauf que celui-ci est réservé aux parents.
Bilan ? En quatre années, le premier numéro vert a traité 1.268 dossiers. 
Dans 55 % des cas, ce sont des enseignants qui ont téléphoné,les chefs d’établissement prenant à leur compte 32 % des appels.
 On l’a dit, la violence psychologique (que l’on peut associer prioritairement au harcèlement)est le motif le plus courant, elle apparaît dans 55 % des cas. 
Les autres motifs ?
 La violence physique (25 % des appels), la violence verbale.
 Les faits de violence matérielle ne représentent qu’un petit pour cent des coups de fil.
Lors de l’analyse des faits de l’année scolaire 2012/2013, les directions étaient pointées du doigt,comme premières responsables du harcèlement moral (47 %),juste devant les collègues profs (36 %). Par contre, au niveau des violences physiques et verbales,
c’était les élèves, puis leurs parents qui étaient les principaux responsables présumés.
710 APPELS DE PARENTS
Et le numéro vert réservé aux parents ? 
La fréquence des dossiers est relativement identique : 710 dossiers en un peu plus de deux ans. 88 % des appelants sont des parents, 3% des grands-parents (les 9% restants sont d’autres proches). 
Six appels sur dix ont pour motif la dénonciation d’un fait vécu comme violent par l’appelant, alors que le reste est un mélange de plaintes et de questions de procédure.
Ici aussi, parmi les appels qui concernent des faits de violence,66 % dénoncent la violence psychologique,29 % la violence physique,3% la violence verbale, un pour cent la violence sexuelle et 0,6 % la violence matérielle.
Interpellée au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, la nouvelle ministre de l’Enseignement obligatoire, Joëlle Milquet, a détaillé ses projets pour lutter contre cette violence : cellule de concertation réunissant des membres de l’Aide à la jeunesse et
de l’École, poursuite des campagnes de sensibilisation à la cyber- violence, avec l’aide de spécialistes de la police… «Nous sommes aussi en train de réaliser un coffret pédagogique vraiment fouillé », explique la ministre Milquet. 
«Il contiendra des réactions de parents, d’enseignants et d’élèves, les mesures de prévention, les services à contacter, etc. »
CYBER-HARCÈLEMENT
Enfin sera aussi organisée une rencontre annuelle entre les directions des écoles et les délégués des équipes éducatives des centres psycho-médicaux (pour prévenir les problèmes de violence et de cyber-harcèlement). 
 
Article de DIDIER SWYSEN pour La Meuse 
 

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