Ils ont profité d’un moment d’inattention
Des clients peu scrupuleux ont commis un vol pour le moins surprenant ce dimanche à 8h30.
Ils ont attendu que la vendeuse du Point chaud de Nandrin ait le dos tourné pour emporter la volumineuse horloge murale.
Le patron lance un appel.
L’anecdote peut prêter à sourire mais l’équipe du Point chaud,dont le rythme de travail est réglé par le temps, se trouve bien embêtée.
«On regarde très régulièrement l’heure.
Sans horloge, l’organisation est un peu perturbée », commente Yan Vasseur, co-gérant du Point chaud de Nandrin. L’objet apparemment
convoité se trouvait dans le salon de dégustation, en hauteur.
«On avait acheté cette horloge chez Ikéa pour une soixantaine d’euros, elle était assez grande (70 cm de diamètre), c’était pratique.
Elle n’était pas bien lourde mais quand même, la voler n’est pas discret…
» Et pourtant ! Ce dimanche,vers 8h30, deux couples constituaient les seuls clients de la boulangerie.
«Sur les images de vidéosurveillance,on les voit observer l’horloge avec insistance.
Ils devaient se dire qu’elle irait bien dans leur salon ! À un moment donné,un homme se lève et va la décrocher quand la vendeuse a le dos tourné.
Puis le premier couple s’en va.
Les autres le regardent et le laissent faire », décrit Yan Vasseur.
La vendeuse a tenté de relever le numéro de plaque et a interpellé le deuxième couple.
«Mais il dit qu’il n’a rien à voir là-dedans.
J’ai appelé la police par principe car ce ne sont pas des choses qui se font.
C’est vraiment un vol stupide. »
Le gérant lance un appel aux voleurs : «J’aimerais qu’ils me ramènent mon horloge, avec un petit mot d’excuse.
Ça serait super car on en a besoin.
S’ils le font, je leur paie un café », rigole-t-il.
Le Point chaud a déjà connu un vol cocasse il y a trois mois.
Le désinfectant des toilettes avait été arraché du mur.
«Les clients s’en servaient pour nettoyer la lunette des WC.
Je ne vois vraiment pas ce que le voleur peut en faire car il faut une clé spéciale pour l’ouvrir et l’achat de recharges est réservé aux professionnels. »
Article de ANNICK GOVAERS Pour La Meuse