Les autorités se dotent d’un cadre légal solide pour une durée d’un an, renouvelable.
C’est à l’unanimité que le Conseil communal a voté la convention entre la commune et le club de football de Nandrin.
Pour une durée d’un an, les footeux du Condroz pourront utiliser les deux terrains synthétiques et les infrastructures.
Il ne manque plus que la signature des représentants du club de football.
Dix-sept « oui » ont retenti de la voix des élus nandrinois qui ont voté le premier point du Conseil communal : la convention de mise à disposition des infrastructures sportives du Péry au club de football de Templiers-Nandrin a été adoptée à l’unanimité.
«Il s’agit d’un dossier important initié par la précédente majorité »,rappelle Henri Dehareng, l’échevin des sports de la commune de Nandrin.
«Nous voulons faire avancer la commune et doter nos jeunes footballeurs d’une installation forte.
Le club va pouvoir jouir de deux terrains synthétiques, d’un parking et des équipements, une fois que ces derniers seront finalisés », souligne-t-il.
Le Collège communal a voulu se doter de cette convention, unilatérale,d’un cadre solide.
«La location est gratuite pour le club partenaire,à condition d’y former des
jeunes. Tous les frais sont à charge du club et cette convention est signée pour un an », indique Henri Dehareng.
La commune, propriétaire de cette nouvelle infrastructure du Péry, souhaite laisser la gestion du site à une ASBL vouée aux jeunes, dont le Conseil d’Administration sera composé d’administrateurs du club football, mais aussi de trois représentants communaux.
Une représentation que semble regretter Marc Evrard,conseiller d’opposition : «En tant qu’ancienne majorité à l’origine du projet, j’aurais apprécié qu’un membre de notre groupe puisse siéger au C.A. », exprime-t-il.
Une remarque balayée d’un revers de main mayoral.
Cette ASBL servirait d’intermédiaire entre le club et la commune.
«Un mot important figure dans cette convention : elle s’avère précaire, c’est-à-dire que la commune reste maître des infrastructures et se réserve le droit d’en reprendre la gestion en cas de dérapage », décrit Henri Dehareng.
Avec cette convention, les autorités veulent se doter de toutes les assurances juridiques concernant ces infrastructures neuves.
Et c’est finalement avec la Royale Entente Sportive Templiers-Nandrin que cette convention est établie.
«Le projet tel que nous l’imaginions n’est pas encore arrivé à maturation.
Je reste persuadé de la pertinence d’une ASBL pour les jeunes, mais le club et la commune ne sont pas prêts intellectuellement.
Mais n’oublions pas que ce projet a été financé par la Région Wallonne », rappelle Michel Lemmens,bourgmestre de Nandrin.
Les responsables du club vont pouvoir prendre connaissance de la convention, et la signer.
Article de JULIEN MARIQUE dans le journal la Meuse H-W du 18 septembre 2014